TANZANIE : LES REFUGIES BURUNDAIS SONT TRAITES COMME DES ESCLAVES

Les malheurs des réfugiés burundais en Tanzanie se multiplient du jour au lendemain. Actuellement les réfugiés burundais sont appelés à aller faire des travaux plusieurs jours de la semaine sans être rémunérés. Le mauvais traitement qu’ils subissent en présence des représentants du HCR en Tanzanie laisse croire à l’implication de cette institution internationale. Des gens se demandent comment le HCR et d’autres organisations internationales pour empêcher le gouvernement tanzanien à violer les droits des réfugiés.

Tout se passe au camp de réfugiés de Nduta. Les réfugiés sont obligés d’aller faire des travaux dits « communautaires » plusieurs jours pendant la semaine, alors qu’ils faisaient ce genre de travaux le jeudi seulement. Parmi les travaux qu’ils font figurent la coupure des arbres, la cassure des roches, le chargement et le déchargement des camions. Le listes des présences doivent être établies avec l’objectif de traquer les récalcitrants.

Les réfugiés affirment travailler dans des conditions inhumaines. Ils ont faim, pas de repos ni de rémunération. Ils travaillent sur ordre d’Octavie Rutayega, une des autorités du camp. En collaboration avec Nkeshimana Claude, responsable des basungusungu. Ils trouvent qu’un tel comportement est de nature à les contraindre à se rapatrier.

Ces réfugiés regrettent que toutes les perquisitions dont ils subissent sont connues par les représentants du HCR en Tanzanie, mais aucune intervention en leur faveur n’est observée. Ils demandent aux défenseurs des droits de l’homme et à la communauté internationale du calvaire qu’ils endurent dans ce pays censé avoir ratifié les textes de lois internationales pour les réfugiés.