Dans ces derniers jours, les imbonerakure affichent un comportement plus sévère qu’ils ne l’étaient. Au quartier Jabe de la mairie de Bujumbura, ils bastonnent tout passant au-delà de 20 heures. Les enfants, les femmes, les hommes, les vieux et les vieilles, personne n’est épargné. Les victimes sont toutes accusées d’appartenir au groupe rebelle de RED TABARA. Les habitants s’inquiètent, surtout que ces imbonerakure viennent d’autres provinces.

Le dernier cas en date est celui de trois enfants qui ont été bastonnés le samedi 8 juin de cette année, alors qu’ils rentraient chez eux en provenance des salles d’étude. Ils ont été sérieusement tabassé en présence de certains habitants du quartier Jabe qui assistaient impuissamment à la scène de peur que ces imbonerakure se tournent vers eux. Les trois enfants ont essayé de convaincre les imbonerakure qu’ils venaient d’une séance d’étude, mais en vain. On les taxait d’appartenir au mouvement rebelle RED TABARA.

Ce qui cause plus de peur, c’est que même les administratifs peuvent présent au moment des faits, mais ils n’ont pas la moindre possibilité de les en empêcher. Selon les mêmes sources, quelqu’un est intervenu pour calmer ces jeunes, mais il a failli y laisser la vie. Il en était de même pour un chef de police. Il a à son tour tenté d’arrêter le comportement des imbonerakure. Ils lui ont dit qu’ils ont porté le fusil avant lui, qu’il n’a donc de leçon à leur donner.

Une autre inquiétude est basée sur le fait que les jeunes imbonerakure qui font des rondes nocturnes ne sont pas natifs de la mairie de Bujumbura. Ils ont été inter changés. Ceux qui patrouillent la ville de Bujumbura sont venus des provinces de l’intérieur du Burundi. Le pire s’annonce ! Selon les observateurs.