Au cours d’une conférence publique animée par les membres du gouvernement burundais ce vendredi 28 juin 2024 en province Makamba, le ministre burundais de la défense a dit que les retards enregistrés dans le paiement des salaires pour les militaires en mission de paix en Somalie sont sont dus à cause de l’Union Africaine et l’Union Européenne n’honorent pas leurs engagements à temps. Pour résoudre le problème, le recours aux institutions financières du pays s’avère nécessaire, et le remboursement sans intérêts se fera après la disponibilité des financements.

Alain Tribert Mutabazi,, ministre burundais de la défense a affirmé que les retards de paiement des salaires pour les militaires qui sont en mission de paix en Somalie sont causés par le non-respect des échéances par l’Union Africaine et l’Union Européenne dans l’octroi des financements pour la mission de paix en Somalie. Il demande à ses militaires de patienter avec espoir.

« Qu’ils attendent avec espoir. Cela arrive qu’ils reçoivent une partie de salaire. Il faut savoir que quand les financements arrivent, les salaires leur sont transférés à leurs compte en banque » a signifié le ministre de la défense. Selon lui, le Président de la République a donné une orientation pour résoudre le problème de retard des salaires destinés aux militaires en mission de paix en Somalie.

« Le Président de la République a donné une orientation. Nous sommes en train de nous entretenir avec les autorités du ministère des finances et celles de la banque centrale pour voir comment nous puissions avoir de l’argent pour payer les salaires de ces militaires en attendant que d’autres moyens financiers de la part de l’Union Africaine et de l’Union Européenne soient disponibles. Si cela réussit, ils auront leurs salaires à temps », indique le ministre précisant que ces institutions seront remboursées sans intérêts.

L’annonce du ministre Jean Tribert Mutabazi suscite des interrogations de la part des observateurs. Ils se demandent pourquoi les militaires d’autres pays envoyés en Somalie sont régulièrement payés. Ils ne comprennent pas non plus comment les bailleurs financeraient les uns et oublier les autres.