Camp de Lusenda : Plaidoyer pour les réfugiés vivant avec le VIH/SIDA.

Les réfugiés burundais du camp de Lusenda en R D du Congo, vivant avec le vih/sida n’ont jamais eu des antirétroviraux, depuis qu’ils sont en exil il ya de cela 6 ans. Ils réclament une intervention rapide de la part de l’ONU sida sinon leur santé est en danger.

Ils sont au nombre de 200 malades du VIH/SIDA à réclamer des antirétroviraux. Arrivés en République Démocratique du Congo en 2015 à cause de la crise politique qui secoua le Burundi, ils n’ont jamais obtenu de traitement pouvant diminuer la charge virale du virus. « Les problèmes que nous avons sont liés à notre état de santé. Nous n’obtenons pas de CD4, parce que c’est grâce à ces CD4, que nous pouvons connaître la charge virale du virus » parle désespérée une femme réfugiée.

Nahimana Alice, Représentante de l’Association « Twiyungunganye » regroupant les réfugigiés malades du sida au camp de Lusenda, lance un appel à l’ONUSIDA, de leur venir en aide. « Nous demandons à L’ONUSIDA ou à toute autre âme charitable, de nous octroyer les CD4 pour que nous puissions connaître le degré d’évolution ou de diminution de notre maladie. Depuis six ans que nous sommes ici, aucun test ne nous a jamais été fait » indique Nahimana Alice.

Un autre problème qui hante les réfugiés du camp de Lusenda, c’est le manque de nourriture. Ce qui rend fragile leur état de santé. Ils disent qu’ils sont carrément oubliés par les bienfaiteurs. « Nous les réfugiés du camp de Lusenda, porteurs du VIH/SIDA, vivons une vie problématique. La situation s’est aggravée avec la pandémie du covid 19. L’ONUSIDA nous a aidés il y a deux ans. On nous a donné très peu de choses. Trois kilos de riz et un kilo de haricots » s’indigne Ndimubandi Jules, un réfugié à Lusenda.

« Le HCR quant à lui, n’est pas régulier dans ses offres. Nous pouvons passer trois mois sans obtenir sa contribution. Nous sommes toujours endettés sans savoir comment rembourser les dettes » ajoute Jules.
Ces réfugiés malades de sida, demande à l’Association Kaze dont le siège est en Belgique et qui leur avait promis une aide, d’honorer ses engagements.