Au moment où 6 personnes sont emprisonnées à Gitega, alors qu’elles demandaient les corps des leurs péris dans le récent incendie qui a ravagé la prison centrale de Gitega, des gens disent être dépassés. Frédéric Bamvuginyumvira, ancien Vice-président de la République du Burundi, trouve que le parti au pouvoir, le cndd-fdd s’est entièrement engagé sur la voie du mal. Il demande à la population burundaise de chercher des moyens pour se libérer.

Depuis l’hécatombe de Gitega, où plus de 300 prisonniers sont morts calcinés à cause d’un incendie qui ravagea la prison, comme l’indiquent les sources de la ligue Iteka, les familles des victimes n’ont cessé de demander les corps des leurs pour qu’ils les enterrent avec dignité. Les autorités pénitentiaires ont faits la sourde oreille surtout que les prisonniers péris ont été vite enterrés sans même faire des enquêtes.

Les six personnes emprisonnées pour s’être rendues à Gitega réclamant les corps des leurs, mort dans l’incendie qui a ravagé la prison centrale de Gitega en date du 07 décembre de l’année en cours, est un des exemples qui montrent que le parti au pouvoir a pris une option sans retour. « Certains peuvent croire que c’est une blague alors que c’est réel. Les six personnes sont emprisonnées nous nous en sommes renseignés » précise Frédéric Bamvuginyumvira.

Frédéric Bamvuginyumvira, ancien Vice-président de la République du Burundi, regrette que le cndd-fdd se soit engagé sur la voie de la violence. Pour le dire, il se base sur des exemples récents qui montrent que le parti au pouvoir a pris l’option de détruire la nation. « Le parti cndd-fdd ne peut pas changer sa façon de gouverner. Il s’est engagé sur la voie du mal, un point et un trait » affirme Frédéric Bamvuginyumvira.

Il appelle le peuple burundais à savoir que le pays est gagné par des démons qui détruisent et brûlent la nation et qui par conséquent, les burundais doivent s’unir pour les combattre.