Dans la province de Kayanza, la situation du maïs collecté par l’agence Anagessa. soulève des inquiétudes grandissantes. Bien que l’association ait réussi à recueillir plus de 7,736 tonnes de maïs, seules 128 tonnes ont été vendues jusqu’à présent, révélant un déséquilibre préoccupant entre l’offre et la demande.

Les consommateurs locaux semblent réticents à acheter le maïs proposé par l’Agence nationale de Gestion du Stock de Sécurité Alimentaire, Anagessa. Des sources rapportent que le maïs a été mis sur le marché après que les habitants aient récolté leurs propres champs, ce qui a indéniablement affecté l’achat. De plus, les commerçants préfèrent se tourner vers des sources locales où les prix sont plus compétitifs. Actuellement, un kilogramme de maïs local se vend entre 1,200 et 1,500 BIF, tandis que le maïs d’Anagessa est proposé à 2 000 BIF le kilogramme.

Inquiétudes croissantes des habitants

Les habitants craignent que si une nouvelle campagne d’achat de maïs venait à être lancée, Anagessa pourrait se retrouver sans espace de stockage suffisant pour la marchandise excédentaire.

Cette crainte est exacerbée par l’absence d’une stratégie claire et efficace de gestion des stocks et de distribution.
Certains responsables communaux de Kayanza ont exprimé leur préoccupation quant à la planification et à la logistique entourant la vente du maïs. Ils soulignent qu’il est essentiel d’améliorer la lecture du marché afin d’optimiser les ventes et de garantir un stockage adéquat des produits. Pour eux, une telle approche pourrait non seulement aider Anagessa à écouler son stock, mais aussi à soutenir les agriculteurs locaux dans une économie déjà fragile.