« Ne pas céder aux tentatives de divisions ethniques », un appel à la jeunesse burundaise.

En date du 28 janvier 2021, Zoom Dynamique Pour la Sécurité et le Développement, Zoom DPSD en sigle, une organisation non gouvernementale de droit canadien, procédera à l’ouverture officielle d’un dialogue inclusif des jeunes burundais affiliés ou pas dans des partis politiques.

« Œuvrer pour la réconciliation et la tolérance au sein de la jeunesse burundaise, promouvoir un modèle positif d’engagement et de leadership tout en consolidant leurs capacités à œuvrer pour un changement social, voilà l’objectif de notre organisation » a indiqué Omar Djuma, Président Directeur Général de ladite organisation.

Selon lui, il faut mettre en avant les jeunes car ils sont les plus concernés surtout que les « moins de 17ans représentent 50 pour cent et les deux tiers ont moins de 25 ans. Ils sont faciles à manipuler, leurs voix sont absentes lorsqu’il faut bâtir la paix, ils sont faciles à manipuler car n’ayant pas de ressources » a-t-il précisé.

Préoccupé par la sécurité des jeunes qu’ils soient ceux qui vivent au Burundi, qu’ils soient ceux qui sont en exile, Omar Djuma ajoute également que l’appartenance politique ne doit pas les empêcher de vivre en harmonie.
Pour ceux qui regagnent progressivement le Burundi, le Président Directeur Général de l’organisation Zoom DPSD, va continuer à évaluer leur sécurité durant tout le long du processus.

L’organisation Zoom DPSD, demande à la jeunesse de la région en général et celle du Burundi en particulier, de ne pas céder à la tentation de ceux qui leur disent que la voix des armes porte. Il faut refuser ceux qui peuvent les diviser sur base ethnique.

Il faut comprendre aussi que l’Afrique est dans la dynamique de développement, et que tout africain qui s’attardera aux questions politico-ethniques s’y perdra.

Par AN