Burundi : Peut-on parler d’une unité nationale effective ?

C’est aujourd’hui que les Burundais commémorent la charte de l’unité nationale. Une initiation de Feu président Pierre Buyoya. La rédaction a fait promener son micro pour savoir ce qu’en pensent divers individus burundais.

Selon eux, parler de cette notion c’est comme rêver puisqu’en pratique cette politique n’existe pas parmi les burundais. Car disent-ils, depuis sa création, les burundais s’entretuent, les uns torturent les autres et de surcroît d’autres font exiler leurs compatriotes.

D’autres expliquent que même le créateur de cette notion est mort en exil et l’État burundais n’a même pas honoré sa personnalité comme ancien chef d’État burundais. ’’C’est une preuve qui ne trompe pas que l’unité des burundais se trouve en théorie et non en pratique’’ déplorent-ils. Ils évoquent que le pouvoir actuel a dénigré cette politique mais n’a pas voulu aller loin pour même supprimer le congé du 5 février. ’’Ils ont voulu torpiller l’unité nationale comme les accords d’Arusha qui n’ont plus de valeur aux yeux des hommes de l’aigle’’, poursuivent-ils.

D’autres divergent en affirmant que les Burundais sont unis puisqu’il y a la tranquillité dans le pays.’’ Les activités de développement sont une réalité dans notre pays et l’histoire d’ethnie n’est plus comme dans le passé, avance un intellectuel et cadre de l’État’’. A côté de celui-ci, un homme d’un certain âge le contredit en disant " celui-là parlent de cette manière car il est aux affaires je le vois". Un dernier de conclure qu’aussi longtemps que ce qui mangent à leur faim opprimeront les faibles et pauvres gens, ça sera toujours la division que l’unité.

Un ancien politique Charles Mukasi dit que cette charte était un acte de valeur. Mais celui-ci indique que des déviants trahissant le pays et les citoyens existent et ils le font comme ils commettent d’autres crimes. Selon se sont des traîtres qui ne respectent pas les valeurs et les conventions sinon la charte était et reste une ligne de conduite forte.

Il est sans doute à dire que comme toujours ce 5 février est une journée chômée et payée comme toujours.