Burundi : L’UE durcit le ton.

D’après un communiqué publié ce matin par le parlement européen, il précise avoir débuté un dialogue dans le sens de lever les sanctions pris en 2016.Il déplore la faible volonté du gouvernement de Gitega pour aboutir à cette décision.

Le droit à la vie, les kidnappings, les enlèvements sélectifs, les tortures, l’emprisonnement des hommes politiques de l’opposition et d’autres maux restent de mise, selon eux.

Il regrette que des discours des cadres de l’exécutif visant la division ethnique restent une triste réalité. ’’Il y a eu des emprisonnements des défenseurs des droits de l’homme à l’instar de Germain Rukuki, des journalistes et bien d’autres’’.
Ces parlementaires demandent la libération de ceux-ci sans conditions pour l’ouverture d’un espace épanoui.

Le rapatriement paisible des hommes politiques de l’opposition en exil et des journalitses des médias privés détruits par les instances publiques en 2015.
Ici le parlement donne les noms des hommes politiques jugés par la justice burundaise et les médias, tous sans motifs valables.

On remarquera que les sanctions prises par l’’UE comme elle dit, étaient guidées par le non respect des accords de Cotonou. Car renchérit-elle, la violation massive des droits de l’homme en 2015 par les instances sécuritaires et la milice Imboneraku (Ligue des jeunes du parti au pouvoir CNDD-FDD) étaient de mise.
Les Nations Unies avaient d’ailleurs qualifié de milice cette ligue du parti au pouvoir.