Burundi : Les enquêteurs de l’OIM réclament leurs salaires

Les enquêteurs de l’Organisation Internationale des Migrations, OIM en sigle, viennent de passer cinq mois sans toucher leurs salaires. Ces travailleurs qui n’ont pas encore signé les contrats de travail depuis qu’ils sont engagés il y a quatre ans. Aidant les victimes de désastres naturels à se réinstaller, ces employés demandent d’être réhabilités.

« Le dernier salaire que nous avons perçu est celui de décembre dernier. Depuis lors, nous croupissons dans la misère et nos familles en pâtissent énormément », s’indigne un travailleur sous couvert d’anonymat. Il regrette que depuis quatre ans qu’ils sont engagés, ils n’ont pas encore signé les contrats de travail.

Photo :OIM Burundi

L’Organisation Internationale des Migrations les avait engagés pour enquêter sur des dégâts causés par des désastres naturels. Ce sont notamment des pluies torrentielles qui inondent les maisons, les vents violents, les glissements de terrain, les tremblements de terre et d’autres catastrophes qui peuvent causer des déplacements humains.

Le personnel de l’OIM se lamente également des disparités de salaires qui s’observent selon les zones de prestation. « Un autre problème que nous avons est celui des inégalités des salaires. Ceux de la mairie de Bujumbura reçoivent plus que ceux de Gitega, et ces derniers touchent plus que ceux de Mwaro » renchérissent les mêmes sources.

Ces travailleurs demandent à l’Organisation Internationale des Migrations de payer les salaires de son personnel, et traiter de la même façon les employés qui exercent les mêmes fonctions. La radio Peace FM n’a pas pu joindre le service de l’OIM chargé du traitement du personnel pour qu’il en dise plus, mais sans succès.

Par : A.N