Sécurité : Sept personnes tuées au cours de la semaine du 9 au 15 août.

L’insécurité règne toujours sur le territoire burundais. 7 personnes ont été retrouvées mortes dans 6 provinces du pays pendant cette semaine. L’impunité, l’incompétence et l’indifférence des autorités sont à l’origine.

Au cours de la semaine du 9 au 15 août de l’année en cours, sept personnes ont été tuées dans six provinces du pays. Anselme Nsabimana a été retrouvé mort le jeudi 12, sur la colline Mwungere de la zone Mivo commune et province Ngozi. En province et commune Kirundo, Jean Ndengeyingoma a été assassiné par sa femme lundi 9 du mois en cours. La femme a été appréhendée après une tentative de fuite. La même date, à Muyinga, province voisine de Kirundo, dans la commune Giteranyi, le nommé Ndereyimana a été tué.

A Kayanza, deux personnes tuées ont été recensées. Il s’agit d’une femme dont le corps était suspendu sur un arbre dans la commune Kabarore. Ce corps a été découvert le samedi 14 août. La même date, c’est un enseignant connu sous le nom de Bigirimana Elie, un professeur de l’école fondamentale de la COMIBU Kayanza. Lui aussi, il a été retrouvé, son corps suspendu su un arbre chez lui.

Au centre urbain de Bururi, dans la province Bururi, un veilleur a été tué au quartier Mugozi, c’était le mercredi 11. En zone Kinama de la mairie de Bujumbura, le Capitaine Bakije Eric Seigneur a été retrouvé mort fusillé. Des sources policières indiquent qu’il se serait suicidé vendredi le 13, à l’aide de son pistolet, puisque son corps était allongé dans un bain de sang, dans la chambre à coucher. Il était divorcé et vivait seul dans la maison.

A qui incombe la responsabilité de cette recrudescence de la criminalité ? Les défenseurs des Droits de l’homme ne cessent de le dire. Un pays où il n’y a pas de justice équitable devient une jungle où le plus fort écrase le faible. L’impunité qui naît de l’indifférence des autorités est un autre facteur favorisant la criminalité.