Sécurité : Bujumbura sous le choc des attaques armées

Depuis ce dimanche 19 septembre 2021, la ville de Bujumbura et ses environs sont dans l’insécurité. Des grenades sont lancées et emportent des vies humaines. Les autorités et les défenseurs des droits humains condamnent les auteurs

La première attaque visait l’aéroport international de Bujumbura, la nuit de samedi à dimanche. L’attaque a été vite revendiquée par le mouvement Red Tabara, un mouvement de rebelles contre le pouvoir de Gitega."Nous acceptons l’attaque que nous avons menée à l’aéroport la nuit du 18 courant. Nous continuerons notre lutte jusqu’à contraindre le gouvernement à accepter des négociations" a informé Patrick Nahimana, le porte parole du mouvement armé Red Tabara.

Concernant les grenades larguées le lendemain dans la ville ville de Bujumbura, le mouvement Red Tabara nie sa part de responsabilité."Nous ne pouvons pas faire ce qui nous a poussé à prendre les armés. Nous avons pris cette option pour combattre le pouvoir qui tue sa population" a indiqué le porte-parole dudit mouvement.
Selon lui, la cible est connue. Il s’agit des militaires, les policiers et les Imbonerakure qui tuent les innocents sur base de critères ethnico-politiques.

Le pouvoir de Gitega déplore lui aussi les attaques. Selon le ministre de l’intérieur, de la sécurité et du développement communautaire, "les attaques ont été menées par des terroristes" a déclaré le ministre Gervais Ndirakobuca

Les attaques sont également condamnées par les défenseurs des droits humains. Selon certains d’entre eux contactés par la radio peace fm, aucune raison ne peut justifier les lancements de grenades dans des populations paisibles