SOCIETE : OLUCOME-PARCEM, UN DUO QUI CONTESTE LA RESTRICTION DU PERIMETRE DE CIRCULATION DES TRICYCLES ET DES BICYCLES EN MAIRIE DE BUJUMBURA.

Après la mesure du ministre de l’intérieur, de la sécurité et du développement communautaire, d’interdire la circulation des tricycles et des cycliques dans la mairie de Bujumbura, des voix se lèvent contre. Ce lundi 14 mars 2022, la Parole et Action pour le Réveil des consciences et l’Evolution des Mentalités, PARCEM, en collaboration avec l’Observatoire de la Lutte contre la Corruption et les Malversations Economiques OLUCOME, ont sorti une déclaration qui conteste la mesure. Les deux organisations trouvent qu’elle ruine l’Etat et la population.

Faustin Ndikumana, président de la Parcem et Gabriel Rufyiri, à la tête de l’Olucome, avaient organisé une conférence de presse portant sur la mesure du ministre Gervais Ndirakobuca, interdisant la circulation des tricycles et des bicycles dans la mairie de Bujumbura. Les autorités n’ont pas permis la tenue de la conférence, mais les deux organisations ont sorti une déclaration qui montre que le pays perdra une somme de plus de 50 milliards de francs burundais.

En plus selon le document, 100 000 familles burundaises subiront des impacts négatifs si le ministre ne revient pas à sa décision. A part les usagers de ces moyens de transport, les propriétaires des engins en souffriront énormément. Il sera difficile de rembourser les crédits pour ceux qui en avaient contracté, ce qui pourra créer de mauvaises relations entre ces propriétaires et leurs banques respectives.

C’est dans cette logique que les deux organisations proposent au gouvernement de suspendre provisoirement la mesure et mettre en place une commission technique d’experts venus de plusieurs secteurs pour étudier les enjeux et les conséquences de la mesure.