Des filles sans emploi de la colline Nyarurambi en commune Butaganzwa de la province Ruyigi ayant opté de se lancer dans l’apiculture après l’école secondaire, se réjouissent à présent du pas franchi en matière de l’auto développement. Elles signalent cependant, la persistance de certaines barrières culturelles dans l’exercice de ce métier entouré de beaucoup d’interdits et préjugés, malgré la bonne collaboration avec les hommes à qui jadis le métier était réservé. Elles interpellent à présent d’autres jeunes sans emplois a ne plus négliger de métiers pourvu qu’ils génèrent des revenus.

Ces filles apicultrices sont de la colline Nyarurambi de la commune Butaganzwa de la province, elles affirment avoir ambrasse le métier d’apiculture à la fin de leurs études secondaires, un métier qui était jadis considéré comme un métier d’hommes comme le précise Jacqueline Nininahazwe.

« Avant c’était un métier qui était considéré comme étant celui réservé uniquement aux hommes .Mais aujourd’hui nous l’exerçons nous aussi et nous en sommes fières. »

Selon Jacqueline Nininahazwe, depuis qu’elles ont commencé ce métier, elles ont déjà gagné beaucoup de chose, même si certains interdits constitue un défi.

« Actuellement nous sommes au courant qu’il y a des interdits liés à ce métier,nous essayons donc de nous y conformer afin de permettre notre métier de perdurer. Par exemple on disait qu’une fille en menstruations ne pouvait pas approcher là où se déroulait des activités liées à l’apiculture.

Un accent particulier est aussi mis sur la franche collaboration entre ces filles et les hommes se trouvant dans la même coopérative.

« Les hommes membre de notre coopérative nous traitent comme si vraiment nous aussi nous somme au même pied d’égalité.Les tâches sont reparties de manière équitable

De son côté, Melchiade Irankunda salue la bravoure des filles apicultrices, tout en précisant que leur participation constitue une force.« Tout ce que nous faisons dans ce métier d’apiculture, les femmes se démarquent aussi bien que que les hommes. « 

Ces filles apicultrices de la colline Nyarurambi de la commune Butaganzwa en province Ruyigi interpellent les jeunes à retrousser les manches, tout en soulignant que depuis qu’elles ont commencé le métier, elle peuvent satisfaire leurs besoins et avoir quelques chose pour épargner.