BURUNDI : DIFFICILE SORTIE DU MARASME ECONOMIQUE
L’ONG « Parole et Action pour le Réveil des Consciences et l’Evolution des Mentalités » PARCEM, affime que le Burundi ne peut pas asseoir une économie saine sans opérer du changement au sein du gouvernement. Une politique de démagogie caractérisée par la corruption et des malversations économiques est un handicap majeur qui bloque son développement.
Faustin Ndikumana, le Président de la PARCEM, énumère les éléments indispensables au développement d’un pays. « En matière de gestion d’un pays, il y a deux indicateurs principaux qui prouvent la force économique du pays. Il s’agit du niveau de réserve de change et celui du stock du carburant ». Cet expert économiste, indique qu’au Burundi la situation est alarmante. Les réserves de change n’ont qu’un délais d’un mois voire deux semaines. Le stock de carburant ne peut pas aller au-delà d’une semaine.
La situation est conséquente à la mauvaise gestion. « La mauvaise gestion des devises accompagnée d’une corruption légendaire, le mauvais circuit d’approvisionnement sont des obstacles au développement du Burundi » indique Faustin Ndikumana. Et d’ajouter « Les deux maux dont souffre actuellement le Burundi, c’est la corruption qui érode les institutions de l’Etat et le leadership qui a perdu le sens de l’Etat ». Il regrette que le gouvernement burundais monopolise l’importation du carburant au lieu de laisser le secteur privé s’en charger. Poursuivre et arrêter les accusés de malversations et de corruption devraient être ses préoccupations. Sinon, la dissolution du gouvernement s’avère nécessaire pour le salut de la patrie, a-t-il insisté.
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