GATUMBA : UN CENTRE IMPROVISE DU COMMERCE DE CARBURANT

Situé à l’Ouest de la Capitale économique du Burundi Bujumbura, le centre de Gatumba, commune Mutimbuzi de la province Bujumbura se distingue actuellement dans le commerce de carburant. Des vendeurs ambulants, font des va-et-vient dans ce centre avec des bouteilles et des bidons remplis de carburant à la recherche des clients potentiels. En provenance de la République Démocratique du Congo, ce commerce qui se faisait avant RD Congo, traverse la frontière pour se faire à Gatumba du côté du Burundi. Les trafiquants se réjouissent.

C’est la joie et l’espoir qui reviennent chez les trafiquants de « l’or noir » après quelques jours que les autorités congolaises avaient empêché le trafic du carburant aux frontières des deux pays suite à l’insécurité que cela causait. Alors que ce commerce se faisait du côté du la République démocratique du Congo, il traverse et s’installer à Gatumba à quelques mètres de la frontière.

Une femme trafiquante, se dit satisfaite de voir ce commerce s’exercer au Burundi car avant ça leur causait de la peine. Actuellement, ce sont les Congolais qui amène ce carburant à Gatumba. Avec plusieurs bidons autour d’elle, des bidons emballés dans des sacs, elle a aussi des bouteilles en plastique qu’elle expose à tout chauffeur venu s’approvisionner.

Ces commerçants affirment qu’ils vendent le carburant à des prix chers vu les conditions d’obtention. « Les prix varient selon les dépenses engagées. Un bidon de 20 litres par exemple est vendu à 265 000 francs burundais, alors que le prix normal devrait être 80 000 francs. C’est-à-dire qu’un litre coût 13 200, au moment où à la pompe il s’achète à 4 000 francs burundais  » indique une commerçante sous couvert d’anonymat.

Pour rappel, les autorités congolaises avaient interdit ce commerce sur leur sol, mais après quelque deux jours, la mesure a été levée le 11 juillet de cette année. Les autorités congolaises avaient interdit ce trafic, parce que des Burundais causaient du désordre selon les informations sur place, et allaient même jusqu’à s’attaquer aux forces de sécurité congolaises..