BURUNDI-VARIOLE DU SINGE : UN QUART DE PERSONNES CONTAMINEES SONT DES ENFANTS DE MOINS DE CINQ ANS.

La Directrice Régionale de l’UNICEF pour l’Afrique de l’Est et Australe Etleva Kadilli Otim allerte sur la situation au Burundi. Dans un document publié le 20 août 2024, l’état des lieux montre qu’un quart des personnes contaminées de la variole du singe sont des enfants de moins de 5 ans. Selon l’UNICEF, en l’espace d’une semaine, le nombre d’infections a presque doublé. L’Organisation Mondiale de la Santé OMS quant à elle, invite la communauté internationale à concentrer les ressources au Burundi et en RD Congo ainsi que dans les pays voisins qui sont à risque.

« Près de 60% de cas ont été détectés chez les enfants et les adolescents de mois de 20 ans et un quart des cas chez les enfants de moins de 5 ans dans un pays comme le Burundi ». Cette déclaration a été faite par la Directrice Régionale de l’UNICEF pour l’Afrique de l’Est et Australe Etleva Kadilli Otim en date du 20 août de cette année. Ce jour, l’effectif global des personnes contaminées par la variole du singe au Burundi était au nombre de 170. Un effectif alarmant selon l’UNICEF, car le nombre a doublé en l’espace d’une semaine.

Une menace est imminente pour les enfant et les familles vulnérables. L’UNICEF propose des approches communicatives et la collaboration sur les frontières pour limiter la propagation de la maladie. « La nouvelle souche de mpox constitue une menace sérieuse pour les enfants et les familles vulnérables. Outre les interventions immédiates pour sauver des vies, les efforts de communication sur les risques et la collaboration transfrontalière et l’attention ciblée sur les programmes qui soutiennent le bien-être général des enfants doivent être prioritaires » indique madame Kadilli.

L’ UNICEF se dit préoccupé par un risque plus élevé de transmission du virus au niveau des ménages et chez les enfants de moins de 5 ans dans les pays récemment touchés par la maladie comme le Burundi. Cette organisation onusienne, a des soucis car les enfants de mois de 5 ans ont un risque plus élevé d’attraper des maladies graves et en mourir, alors qu’un adulte respecter les mesures barrières.

Par rapport à la sous-région, seuls le Burundi et la RDC ont, jusqu’au 20 août 2024, plus de 50 cas de contaminés. L’Ouganda en avait 3 cas, le Rwanda 4, le Kenya quant à lui, n’enregistrait qu’un seul cas.