COVID-19 – Tanzanie : Paralysie des activités quotidiennes dans les camps de Réfugiés.

La pandémie qui bouleverse le monde entier a handicapé les activités quotidiennes dans les camps de réfugiés en Tanzanie.

Depuis que des premiers cas ont été testé positifs dans ce pays de l’Afrique de l’Est, des stratégies de riposte ont été arrêtées dont l’interdictions des rassemblements et la fermeture des écoles.

Dans le camp de Nyarugusu tous les commerces sont fermés, les sorties sont presque prohibées ce qui cause des hausses de prix.
Depuis le 19 Mars 2020, les écoles ont dû fermer les portes, les élèves obligés de rentrer à la maison pour une période non encore déterminée. Non encadrés, les élèves sont laissés à eux-mêmes, désœuvrés, la délinquance enregistre une hausse exponentielle.
D’aucuns craignent que ce taux de délinquance et d’errance n’engendre d’autres maux tels que des dépressions, des grossesses non désirées, des mariages précoces, etc.

Préoccupés par cette situation inhabituelle, les élèves se demandent si « ils retrouveront encore le chemin de l’école » alors que « il s’attendaient aux évaluations Interclasses ».
Ce qui est surprenant est qu’il n’y a « aucune stratégie de sensibilisation pour lutter contre ce fléau et que certains rassemblements tels que des églises restent fonctionnelles » se lamente un locataire d’un des camps de réfugiés.

La Tanzanie a enregistré son premier cas de covid-19 le 16 mars 2020 et a atteint ce dimanche 22 mars 2020 le nombre de 12 cas testés positifs.

Selon les derniers bilans, au total 413 467 cas d’infection ont été signalés dans 196 pays et territoires, dont 18 433 décès suite au covid-19.