La Société Sucrière du Moso a décidé ce 12 septembre 2024 de revoir à la hausse le prix du sucre produit par cette société. Il passe désormais de 3500 francs le kilo, à 8 000 francs, soit à peu près une augmentation de 120%. Les consommateurs se lamentent de la cherté de la vie qui continue à peser sur eux.

Ils grognent mais, ils n’ont pas de solutions ! « Nous avons été surpris d’entendre que le prix du sucre a augmenté à un tel pourcentage. Nous ne savons pas si le gouvernement songe encore à la situation que vivent les Burundais. Quand les prix de tous les produits de première nécessité montent, les autorités pensent que nous vivons comment. Je trouve que le gouvernement a oublié ses citoyens ». Cet habitant de la capitale économique Bujumbura regrette que les gens se plaignent tous les jours, mais qu’aucune solution ne soit donnée. Il trouve plutôt que la situation s’empire de jour en jour.

« Je pense que c’est une mesure fatale. Elle va influencer la montée des prix de tous les autres produits fabriqués à base du sucre ». Voilà une autre inquiétude soulevée par un autre citoyen. Selon lui, le gouvernement burundais n’ignore pas la misère qui frappe le peuple burundais. Il sait que son peuple agonise. Mais, « rien ne l’empêche de prendre des décisions qui rendent notre vie chère » ajoute le citoyen.

Pendant ces derniers mois le Burundi fait face à une crise financière sans nom, qui a influencé la montée des prix de tous les produits de première nécessité. On citera par exemples le prix des denrées alimentaires, les prix des produits de la BRARUDI, le charbon de cuisine sans oublier la rareté du carburant, celle de l’eau, de l’électricité et des médicaments. Tout cela à cause du manque de devises dû aux sanctions prises contre le Burundi, après la décision de feu Pierre Nkurunziza de briguer le troisième mandat illégal.