Le 31 décembre 2024 est la date fixée par le gouvernement tanzanien pour le rapatriement forcé de tous les réfugiés burundais qui sont en exile en Tanzanie. La délégation des pays de l’Union Européenne, de l’Amérique et de l’Asie en visite aux camps de réfugiés de Nyarugusu et Nduta en Tanzanie mardi 14 et mercredi 15 septembre de cette année, soulage les réfugiés.

Les réfugiés burundais en Tanzanie ont exprimé leurs inquiétudes devant les représentants des pays comme la Belgique, le Royaume uni, la France, l’Irlande, le Japon et les Etats Unis. Ils ont exposé les difficultés qu’ils ont connues pendant les différents moments de leur séjour dans ce pays depuis 2015. « La destruction des champs de cultures, la destruction des kiosques des marchés, la fermeture des Eglises et des structures sanitaires etc. sont des actes qui prouvent que la Tanzanie ne désire pas les réfugiés burundais sur son sol » a indiqué un réfugié burundais qui a pris la parole à l’occasion.

Les propos des réfugiés ont été proférés en réaction du discours « mensonger » de Sudi Mwakibasi, chargé des réfugiés au ministère de l’intérieur en Tanzanie, qui avait dit à la délégation que tout marche bien, que les réfugiés sont bien traités en Tanzanie. Selon les réfugiés, cette autorité a toujours menacé les réfugiés, les appelant au rapatriement volontaire, que s’ils ne le font pas, l’usage de la force ne sera pas exclu. La délégation quant à elle a promis aux réfugiés de suivre de près leurs préoccupations, ce qui leur donne un peu d’espoir selon toujours les réfugiés.