L’association luttant contre le chômage et la torture au Burundi ALUCHOTO s’inquiète du comportement de certaines autorités du secteur judiciaire qui ne respectent pas la mesure du président consistant à désengorger les maisons carcérales en graciant ceux qui ont purgé le quart de leur peine. Le coordinateur de cette association rappelle au respect et a la mise en application de la mesure.

Après l’annonce de la grâce présidentielle à l’endroit des prisonniers bénéficiaires de cette grâce des irrégularités n’ont pas tarde à s’observer dans certaines maisons carcérales. Des associations de la société civile œuvrant au Burundi s’inquiètent de ce comportement et le dénonce de toute énergie.

Vianney Ndayisaba coordinateur de l’association qui lutte contre le chômage et la torture ALUCHOTO l’une de ces associations œuvrant dans le domaine des droits de l’homme fait savoir qu’ il suit de près la mise en application de la mesure du président. Il déplore que certains directeurs des prisons en collaboration avec certaines autorités du secteur judiciaire n’ont pas respecté cette mesure en interdisant certains bénéficiaires de la grâce présidentielle de sortir la prison centrale de Mpimba par des motifs non fondés.

Vianney Ndayisaba indique que ces autorités du secteur judiciaire violent la loi tout en précisant qu’ils ont manqué du respect au chef de l’Etat qui a pris cette mesure libérant les prisonniers qui ont purge un quart de leur peine, ceux qui ont commis des fautes qui ne sont pas grave et ceux qui se sont bien comportés.
Cet acteur de la société civile et défenseur de droit de l’homme rappelle au respect de la mesure du président et au président de faire un suivi en ce qui de la mise en application de la mesure consistant le désengorgement des maisons carcérales.