Plus de cinq milles détenus ont bénéficié d’une grâce présidentielle. Des associations luttant pour les droits de l’homme au Burundi s᾽en réjouissent. Elles interpellent les instances habilités à mettre en application cette mesure qui libère ces détenus qui remplissent les conditions exigées.

Des associations œuvrant dans le domaine des droits de l’homme au Burundi se réjouissent de la mesure du Président de la République visant à libérer des prisonniers qui ont déjà purgé un quart de leur peine et ceux qui ont commis des fautes qui ne sont pas graves. Une mesure qui a été prise le jeudi 14 novembre 2024 en province Muramvya.

Cette mesure de la grâce présidentielle n’a pas été mise en exécution convenablement déplore Vianney Ndayisaba coordinateur national de l’Association qui lutte contre le chômage et la torture qui fait savoir que sur plus de cinq milles bénéficiaire seul environ deux milles ont été déjà relâchés. Cet acteur de la société civile demande au président de la République de prendre des mesures qui s’imposent pour punir toute personne qui ne respecte pas la loi car il s’est observé que certains procureurs et magistrats trainent les pieds dans l’exercice de leur métier et n’accomplissent pas convenablement la tache qui leur est assignée.

Même constat au sein de l’association solidarité des prisonniers et leurs familles NTABARIZA. Selon Jean Marie Nshimirimana président et représentant légale les effectifs des bénéficiaires de la grâce présidentielle sont minimes tout en signalant que les exécutants de ce travail n’ont pas été efficaces alors que le délai a pris fin.

Il précise qu’il y a des procureurs et magistrat qui ont perdu leurs personnalités en acceptant des pots de vin et passent outre la mesure du président consistant a désengorger les prisons qui sont débordées par des prisonniers. Comme le coordinateur de l’ALUCHOTO, cet autre acteur de la société civile demande au président de punir conformément à la les défaillants.