Depuis une semaine , des attaques armées sont signalées dans plusieurs provinces du Burundi dont Bujumbura, Rumonge, Bururi, Bubanza et Muramvya. L’identité de ces rebelles n’est pas bien connue même si certains groupes disent être attaqués par l’armée burundaise.

L’exemple le plus récent est celui de ce dimanche 30 août, sur les collines Gahweza, Musongati et Gisenyi dans la commune Kiganda, province Muramvya, c’est au centre du pays. Des groupes armés non identifiés ont attaqué les ménages et des pertes en vies humaines ont été enregistrées.

Selon des sources sur place, la population avait vu des hommes lourdement armés, circuler depuis jeudi le 27, dans la forêt de sunzwe de la même commune. Des coups de feu ont été entendus ce qui a causé la mort d’une personne et deux blessés.

Ce lundi 31 août, beaucoup de militaires ont été déployés dans ces endroits. Objectif, mater les assaillants. Ils ont procédé à des arrestations massives des jeunes impliqués ou pas dans ces attaques.

Attaques ou simulation ? S’interrogent les habitants.

La situation inquiète les habitants des provinces attaquées, et pensent à une simulation, faite par les autorités pour traquer et tuer les opposants au parti cndd-fdd.
En le disant ainsi ils se basent sur le fait que la cible dans ces arrestations, sont les jeunes de l’ethnie tutsi et les retraités militaires ex-fab. A ces deux groupes s’ajoute un troisième. Il s’agit des membres du parti Cnl, Congrès National pour la liberté de l’honorable Agathon Rwasa.

La population demande aux services de sécurité de ne pas tuer les innocents porteurs d’un cachet que le parti au pouvoir ne tolère pas.

Par A.N