Trois ans jour pour jour après le massacre de 39 demandeurs d’asile Burundais à kamanyola par les services de sécurité de la place suite à une incompréhension. (Radio Peace Fm)

A cette occasion, la société civile locale demande aux habitants de kamanyola de se rappeler de cet événement malheureux qui a endeuillé ce village. Pour Madame Joséphine Mugoto, il ne suffit pas seulement de se rappeler de ce qui est arrivé à cette date mais de réfléchir suffisamment sur les causes pour que ça n’arrive plus.

Reconnaissant que kamanyola est à la porte d’entrée et de sortie des pays des grands lacs, la population ne doit pas développer la culture de refoulement mais plutôt d’hospitalité mais en tenant compte des normes migratoires légales.

Pour rappel, c’était un vendredi le 17 septembre 2017 après arrestation de quatre burundais demandeurs d’asile par les services de sécurité pendant la nuit précédente à kamanyola, que ces derniers sont allés menacer les agents du service de renseignement où étaient détenus leurs homologues, jusqu’à vouloir forcer la porte.

C’est par là que commence le malentendu entre ces demandeurs d’asile adeptes de la secte religieuse EZEBIYA !qui a abouti à l’assassinat de 39 demandeurs d’asile et un militaire des forces loyaliste tué à bout portant par un des demandeurs d’asile en détention d’une arme à feu