Au camp de Nduta : un ancien Voba-Voba envoyé pour perturber les réfugiés burundais

Le huis-clos entre John Pombe Magufuli et son fils Evariste Ndayishimiye commence à dévoiler peu à peu ses secrets. Nous avons porté à la connaissance du public les malheurs indicibles que vivent les réfugiés burundais en Tanzanie. Malheureusement, la machine de la persécution continue à les broyer. (Radio Peace Fm)

En outre, nous avions promis de dévoiler les noms des Imbonerakure qui perturbent la sécurité des réfugiés burundais dans la région Est-africaine et ailleurs dans le monde. En voici un.
Ce vendredi, le 6 novembre 2020, dans l’après-midi, un envoyé spécial du Service National du Renseignement du Burundi (SNR), Richard Barendegere, connu pour avoir été rapatrié avec le système "Voba Voba" du parti CDP de Niyonkuru Anicet, est apparu dans le camp des réfugiés de Nduta en Tanzanie. Plus précisément en zone 17 de ce camp.

Une personne qui le connait très bien et atteste l’avoir vu auparavant, indique que l’émissaire du SNR arrivait de Kibondo, le district où se situe le camp de Nduta. Richard Niyungeko aka Aime Barendegere se déplaçait à moto. Et quand il a constaté que des personnes qui le connaissaient l’avaient vu, il est immédiatement reparti pour Kibondo. En outre, parmi ces personnes qui l’ont reconnu, quelqu’un atteste que Richard Niyungeko
a été envoyé à Kibondo car il connaît bien la localité pour y avoir vécu pendant deux ans.

Un autre témoin que nous avons approché a indiqué que depuis l’arrivée des Imbonerakure dans les camps de réfugiés en Tanzanie, ces derniers n’ont jamais eu de sécurité. Le gouvernement burundais et ses escadrons de la mort, en collaboration avec le gouvernement tanzanien, n’a ménagé aucun effort pour perturber la tranquillité des réfugiés qui ont échappé à la machine du SNR et des imbonerakure depuis 2015.

A présent, les gouvernements du Burundi et de Tanzanie font tout ce qui est possible pour déstabiliser ces réfugiés en les incitant, notamment, et même en les forçant, d’accepter le rapatriement soi-disant volontaire alors qu’il s’agit bel et bien d’un rapatriement forcé.

Les réfugiés burundais que nous avons contactés interpellent le gouvernement tanzanien et lui demande de garantir leur sécurité et leur stabilité. Ils demandent également au HCR de garder un œil vigilant sur eux car ils craignent vraiment le rapatriement forcé à tout moment.