Les Burundais exilés en Tanzanie crient toujours à l’instabilité et à la perturbation par des institutions gouvernementales de la Tanzanie et des organes de renseignement burundais. Depuis qu’ils sont arrivés en Tanzanie, la situation continue à s’amplifier.

Depuis septembre 2017, les gouvernement tanzanien et burundais appellent les réfugiés burundais à rentrer dans leur pays

Actuellement des agents envoyés par la Tanzanie et le Burundi circulent dans les villages du camp de Nduta en mobilisant ces réfugiés Burundais. Ils leur conseillent d’ être rapatriés le plut tôt possible car, selon eux, plus tard il y aura moins de moyens pour eux d’être rapatriés. Ils mettent également en garde tout ceux qui ne voudraient pas rentrer de leur plein gré en leur disant qu’ils seront forcés de rentrer tôt ou tard ;

Ce qui crée la crainte au sein de ces réfugiés c’est la relève de ceux qui sécurisaient ce camp par d’autre agents jusqu’ici inconnus qui ont commencé à terroriser les réfugiés et surtout les femmes en leur imposant de se faire enregistrer sur les listes de rapatriement. Dans le cas contraire, ils leur assurent qu’ils seront rapatriés de force. D’après cette même police, ceux qui ne se font pas enregistrer pour le rapatriement mettent en danger la vie de leur famille.

D’après un citoyen tanzanien contacté sous anonymat par la Radio Peace FM,très proche au système CCM (le parti au pouvoir en Tanzanie), la Tanzanie et le Burundi se sont accordés sur le rapatriement de tous les Burundais exilés en Tanzanie.

Le président Magufuli aurait décidé qu’il ne veut plus un réfugié burundais sur son sol d’ici au 31 décembre 2021.

@PeacePress