RD CONGO : Huit mois après son arrestation, Jean de Dieu BIGIRIMANA est porté disparu

Jean de Dieu BIGIRIMANA un jeune réfugié burundais dans le camp des réfugiés burundais de Lusenda est porté disparu selon l’information ;ses voisins dans le village de Lusenda. Radio Peace Fm

BIGIRIMANA avait été arrêté par les forces armées de la RDC, FARDC en juin 2020 sous accusations d’appartenance dans des groupes armés. Chose sûre, Jean de Dieu BIGIRIMANA est un malade mental certifié par les médecins depuis 2016.
Mr Jean de Dieu Bigirimana âge de 27 ans vivait dans le camp de Lusenda dans le village treize bloc trois parcelle deux depuis l’an 2015.

Originaire de la province de Muyinga au nord-Est du Burundi. Après deux semaines d’incarcération au bureau du service des renseignements militaires du 3305 région militaire de Mboko, BIGIRIMANA fût libéré et remis aux autorités du camp. ’’Le 17 juillet 2020 BIGIRIMANA fût arrêté de nouveau sous mandat du responsable des renseignements militaires dans la province du Sud Kivu basé à Bukavu, le Colonel Blaise en compagnie du commandant des surveillants communautaires’’ dit SunguSungu, Mr HATUNGIMANA Gashindi.

Transférait à Bukavu dans le bureau de renseignements militaire de la 5 ème zone militaire, Jean Dieu n’a jamais retourné au camp Jusqu’aujourd’hui.
HATUNGIMANA Gashindi et la commission nation pour les réfugiés, CNR confirme que Jean de Dieu a été libéré au mois d’octobre dernier. Des interrogations dans les coeurs des réfugiés burundais là dessus.’’ Comment BIGIRIMANA a été libéré et resté introuvable dans le camp ? Serait-il mort au lieu d’incarcération ? Pourquoi les autres réfugiés en cas de leur libération en provenance des prisons centrales le retour est facilité par la CNR et pourquoi pas le même cas pour BIGIRIMANA ?’’ .Dixit son voisin

Les voisins de Jean de Dieu se demandent d’où il est, ce qu’il fait là et comment emprisonné un malade mental au lieu de lui remettre les médecins. Ses voisins s’inquiètent de sa santé dans la ville de Bukavu s’il est encore vivant. Ils demandent par ailleurs sa libération et son transfert vers un hôpital compétant pour son traitement.