À l’approche des élections des chefs de collines et de quartiers prévues ce lundi 25 août 2025, la Commission Électorale Nationale Indépendante (CENI) annonce : la participation des femmes reste largement en dessous du seuil symbolique de 30 % dans toutes les provinces du pays.

Selon les chiffres partagés par François Bizimana, porte-parole de la CENI, lors d’un entretien diffusé ce 19 août sur un réseau de radios partenaires, les statistiques des candidatures féminines sont faibles :Butanyerera,20 %,Burunga,22%, Bujumbura,19 %, Buhumuza, 22 %,Gitega,023 %

Ces chiffres contrastent avec les engagements pris par le pays en matière de promotion du genre dans la gouvernance locale. « Nous sommes encore loin d’un équilibre 50/50 entre hommes et femmes. Atteindre 30 % reste un défi », a reconnu Bizimana.

Malgré cela, la CENI se veut optimiste. Par rapport aux cycles électoraux précédents, une progression est observée, même si elle reste timide. « Si les femmes sont encouragées et soutenues, elles peuvent atteindre et même dépasser ce seuil dans les années à venir », a-t-il ajouté.

Le porte-parole a également rappelé que l’article 76 de la loi électorale autorise les électeurs à inscrire trois noms sur leur carte de vote. Cela représente une opportunité stratégique pour accroître la représentation féminine si les électeurs se mobilisent autour des candidatures féminines.