Des informations récentes font état d’une reprise des hostilités dans la province du Sud-Kivu en République Démocratique du Congo (RDC), survenant peu de temps après la signature d’une déclaration de principes visant à instaurer un cessez-le-feu bilatéral. Selon ces informations, des villages habités par des populations Tutsies dans les Hauts-Plateaux d’Uvira et de Rurambo auraient été la cible d’attaques menées par des groupes Wazalendo.

Ces mêmes sources indiquent que ces attaques auraient été perpétrées par des éléments des Forces Armées de la République Démocratique du Congo (FARDC) et des forces burundaises, prétendument en collaboration avec des milices Maï-Maï. Ces allégations rapportent que lors de ces affrontements, un certain nombre d’assaillants auraient été mis en déroute, avec des pertes signalées, y compris un commandant surnommé "Réveil sur Motorola", selon des sources du mouvement M23.D’autres allégations, relayées par le mouvement M23, accusent des militaires burundais d’agir de concert avec les Forces Démocratiques de Libération du Rwanda (FDLR), les Forces Républicaines et Démocratiques du Congo (FRDC), et les Wazalendo dans le but de tuer des Tutsis en RDC. Le M23 aurait également déclaré que le président burundais Évariste Ndayishimiye en "paiera le prix".

Il est important de noter que ces événements surviennent dans un contexte régional tendu. Des rapports antérieurs indiquaient une offensive du M23 dans le Nord-Kivu au début de l’année 2025, menant même à la prise de Goma en janvier, avant qu’un cessez-le-feu unilatéral ne soit déclaré par le groupe. Plus récemment, en juillet 2025, des informations ont fait état de la signature d’un accord de paix négocié par les États-Unis entre la RDC et le Rwanda, visant à mettre fin aux violences dans l’est du pays. Cet accord n’aurait cependant pas directement impliqué le M23, dont les négociations étaient prévues dans le cadre d’un processus distinct mené par le Qatar.Des sources indiquent également qu’en amont de cet accord, les milices Wazalendo avaient intensifié leurs actions contre le M23, en particulier dans les zones sud du Nord-Kivu et autour de Bukavu au Sud-Kivu.

Les allégations de la reprise des combats et de la nature des acteurs impliqués nécessitent une vérification indépendante et approfondie. La situation dans l’est de la RDC demeure complexe et volatile, avec une multitude de groupes armés et d’intérêts en jeu. Les informations provenant de sources spécifiques, telles que les mouvements armés, doivent être considérées avec prudence et recoupées avec des rapports d’organisations neutres et de médias reconnus.