Dans un contexte de crise persistante liée à l’approvisionnement en carburant, l’organisation Parcem appelle le gouvernement burundais à prendre des mesures urgentes pour adresser ce problème qui affecte gravement la vie quotidienne des citoyens. Faustin Ndikumana, le leader de Parcem, a souligné l’importance d’une réunion avec les parties prenantes pour discuter de solutions durables.

Les Burundais se trouvent confrontés à des files d’attente interminables pour obtenir du carburant, une situation qui non seulement entraîne une perte de temps considérable, mais également une baisse significative de la productivité. Ndikumana a exprimé le ras-le-bol des citoyens, qui doivent jongler avec des transports de plus en plus compliqués et des difficultés d’approvisionnement alimentaire en raison des pénuries de carburant diesel.

Le responsable de Parcem a insisté sur le fait que le développement du pays est compromis tant que la question du carburant n’est pas résolue. Il a averti que l’inaction risquait de mener à une augmentation continue des prix sur le marché, aggravant ainsi la situation économique déjà précaire.

Agir pour un avenir durable

Il a donc exhorté le gouvernement à considérer cette problématique comme prioritaire et à organiser une réunion impliquant non seulement des représentants des consommateurs et des fournisseurs de carburant, mais aussi d’autres acteurs clés.

Ndikumana a également souligné la nécessité d’un changement dans les mentalités et les pratiques pour parvenir à un développement durable. « Les Burundais doivent apprendre à rogner sur les raccourcis et repenser leurs façons de faire pour surmonter cette crise », a-t-il déclaré. En tout cas pour Parcem, la réunion proposée pourrait être un premier pas vers des solutions innovantes et durables qui bénéficieront à toute la population.