POLITIQUE : LE BURUNDI A CELEBRE LA JOURNEE DEDIEE A LA COMMUNE
Chaque premier samedi du mois d’août, le monde célèbre la journée dédiée à la commune. Le Burundi s’est joint aux autres pays en commémorant cette journée qui devrait être un moment d’auto-évaluation selon la Parole et Action pour le Réveil des Consciences et l’Evolution des Mentalités PARCEM en sigle. Cette organisation trouve que les objectifs fixés depuis 2009, par rapport à la gestion des communes n’ont pas été atteints jusqu’aujourd’hui.
Faustin Ndikumana, Président de la PARCEM, avoue l’importance de la journée mondiale dédiée à la commune. Selon lui, c’est une occasion de faire une autocritique de ce qui a été réalisé pendant une période bien déterminée. « Cette journée devrait être une occasion d’auto évaluation sur la politique de décentralisation des services étatiques. Son importance est capitale, si on tient compte de la part de la commune dans le développement du pays. Nous devrions nous auto évaluer, nous devrions voir le degré de développement », indique Faustin Ndikumana
Cet activiste de la société civile regrette qu’il n’y ait pas eu de fruits palpables depuis que le gouvernement a amorcé la politique de décentralisation en 2009. 15 ans après, la situation n’a pas changé. « Le programme existe depuis 2009. Mais, jusqu’en 2024, 15 ans après, pas de fruits palpables », a-t-il précisé.
Réfléchir sur le changement de découpage administratif, consulter les techniciens, des préalables pour ne pas désorienter la population
Le changement de structures administratives qui se répète depuis plusieurs années mais qui n’apporte pas de plus valu, préoccupe l’expert économiste. « Depuis longtemps, les structures administratives ont changé. Des fois on diminuait les provinces ou les communes ou alors on les augmentait. On a passé de 8 provinces à 17. Actuellement on a diminué et les provinces et le communes. Nous espérons qu’il aura une étude approfondie pour que cette diminution apporte une valeur ajoutée » suggère le Président de la PARCEM.
La PARCEM estime qu’il faut réfléchir grandement sur cette politique de découpage administratif car l’appliquer sans consulter la population et d’autres spécialistes désoriente la population qui risque de se retrouver loin des services. « Il faut une étude des techniciens, un dialogue et une loi qui régit ce nouveau découpage » conclut Faustin Ndikumana.
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