Problème de pénurie de carburant : le gouvernement refuse de préciser une échéance concernant la résolution

Lors d’une émission publique des porte-paroles des institutions tenue dans la province de Rumonge, Jérôme Niyonzima, porte-parole du gouvernement burundais, s’est contenté de saluer l’intérêt des Burundais pour les questions liées au carburant. Il a souligné que la pénurie de carburant sera résolue lorsque le Burundi pourra exporter des quantités importantes de minerais.

« C’est bien de voir que les Burundais continuent de poser des questions sur le pétrole, car cela montre à quel point ils se soucient de leur pays et qu’ils ont un endroit où l’utiliser !  », a-t-il déclaré.

Le porte-parole a rappelé que l’achat de carburant repose sur des transactions en devises, ce qui représente un défi majeur pour le Burundi. « La question du carburant préoccupe le gouvernement ainsi que tous les Burundais, mais rappelez-vous qu’il est acheté en devises. Nous devons donc travailler dur pour augmenter les sources de ces devises afin de pouvoir l’acheter plus facilement », a-t-il expliqué.

Le gouvernement s’engage à renforcer les initiatives économiques pour générer les devises nécessaires à l’importation de carburant. Cependant, aucune échéance précise n’a été avancée concernant la résolution de cette problématique. « Je ne peux pas vous dire que nous investirons demain et obtiendrons des devises pour importer du carburant. Mais les Burundais doivent se rassurer, car les réunions pour améliorer le secteur du carburant continuent d’avoir lieu, et elles donneront bientôt des résultats  ! », a-t-il ajouté.