Les habitants de la Capitale économique du Burundi Bujumbura sont dans la désolation. Les prix des produits de première nécessité ayant augmenté, les familles peinent à nourrir les leurs. L’indisponibité du petit poisson et celle du charbon de bois qui aide à faire la cuisine viennent empirer la situation car les deux produits font le pilier dans plus de 90% de la population de cette mairie. Indignés les gens ne savent pas à quel Saint se vouer.

Le charbon de bois et le petit poisson sont des produits utilisés à plus de 90% par les habitants de la Capitale Economique Bujumbura, selon les estimations. Depuis quelques mois, les citadins souffrent de la pénurie de ces denrées indispensable pour nourrir les familles. La montée exponentielle de ces produits inquiète plus d’un.

Pour le petit poisson, le prix a doublé depuis plus de 5 mois. Il est passé de 50 000 francs burundais à 120 000 francs le kilo. Des gens se lamentent et craignent le pire dans l’avenir si rien ne change. Ils disent que le petit poisson accompagnait d’autres aliments et les complétait en matière de nutriments. Ceux qui ont des moyens limités, considéraient les « Ndagala » comme la viande devenue elle aussi trop chère pour les moins nantis. Le manque de ce produit dans l’alimentation de certains ménages risquerait de créer chez les enfants voire chez les adultes un déséquilibre alimentaire.

Le charbon de bois utilisé pour faire la cuisine est également indispensable à la vie des habitant de Bujumbura. Une petite portion pouvant aider à faire la cuisine du jour, a été multipliée par deux. Elle est passée de 2 000 francs il y a quelques mois à 4 000 francs. Ce produit exploité dans les provinces de l’intérieur du pays arrive très difficilement à Bujumbura. Très souvent, il est bloqué à quelques kilomètres de Bujumbura par des policiers avançant des motifs divers. Ils exigent notamment de transporter la moitié de la capacité du véhicule.

Selon nos sources à Bujumbura, le manque de carburant est la cause principale de la carence de ces produits combien indispensables à la vie des citoyens en général, à celle des habitants de la mairie de Bujumbura. Les habitants demandent au gouvernement d’apporter des solutions aux problèmes qui hantent la vie des populations.