Burundi:Lutter contre la corruption est un combat de tout burundais mais le gouvernement ne collabore pas

La journée internationale de lutte contre la corruption qui se célèbre le 09 decembre de chaque année arrive au moment où des rapports tant africains qu’internationaux classent le Burundi parmi les dernières positions en ce qui est de la lutte contre la corruption. Différents partis politiques et la société civile déplorent que cette situation soit alarmante et exigent des mesures adéquates pour y faire face.

Le 09 décembre de chaque année le monde célèbre la journée internationale de lutte contre la corruption. Cette journée arrive au moment où le Burundi est classé à la 162è position sur 180 pays avec une note de 20% au niveau mondial en ce qui est de la corruption. Cela ressort du rapport de la transparence internationale publie au mois de janvier 2024.
Au niveau africain, le Burundi a perdu trois places selon le rapport du Mont Ibrahim Fondation. Selon cette fondation sur 54 pays examines le Burundi vient à la 43è position au niveau du classement en ce qui de la lutte contre la corruption.
Cette journée est célébrée au Burundi sous le thème :"Tous ensemble dans la lutte contre la corruption. Eduquons les jeunes en vue d’atteindre aux objectifs de la vision 2040- 2060.

La corruption est à combattre.

Aloys Baricako président du parti RANAC signale que la corruption se fait parler au Burundi depuis une longue période et que si elle n’est pas combattue le pays va en souffrir beaucoup. La loi est là mais elle n’est pas appliquée. Les détournements sont fréquents dans le pays déplore le président du RANAC qui trouve qu’il faut conjuguer beaucoup d’efforts pour éradiquer ce fléau qui paralyse toute l’économie du pays. Un changement de mentalité est nécessaire pour atteindre les visions du pays émergeant et du pays développé sinon c’est déplorable ajoute le président du parti d’opposition RANAC.

Les institutions de l’Etat ne collaborent pas .
Selon Léonce Ngendakumana des institutions de lutte contre la corruption sont mises sur place depuis longtemps. Cet homme politique parle de la présence de tous ces institutions mais déplore qu’elles n’accomplissent pas convenablement leur tâche. Personne n’est au-dessus de la loi ; Le président de la république doit saisir institutions pour punir qui conque qui est surpris dans la malversation poursuit Léonce Ngendakumana.