Fixation des prix par le ministère du commerce : Parcem craint des conséquences néfastes pour tous les acteurs du marché

Selon Faustin Ndikumana, économiste et directeur exécutif de l’ONG locale Parcem, la tarification est souvent influencée par des structures de marché telles que le monopole ou l’oligopole. Cependant, dans un environnement où nombreux acheteurs et commerçants coexistent, la situation devient plus complexe.
Il a souligné que que la difficulté réside dans le manque de transparence sur les pratiques commerciales et les méthodes de production des marchandises.
Une autre dimension du problème est l’origine des marchandises, notamment celles importées de l’étranger. Les incertitudes concernant leur fabrication et leur acheminement sur le marché soulèvent des questions sur la disponibilité. De plus, les problèmes de mobilité et l’inaccessibilité du carburant aggravent la situation.
Ndikumana avertit : « Il n’existe pas de prix unique qui puisse s’appliquer à toutes les marchandises. Sans une régulation adéquate, nous pourrions nous retrouver dans une pénurie, et ceux qui importent des produits seraient mis à l’écart. »
Face à cette réalité, l’économiste appelle le gouvernement à faciliter l’importation de marchandises. En augmentant l’offre sur le marché, il est possible de réduire les prix et d’améliorer l’accès aux biens. Il souligne également la nécessité d’un effort gouvernemental pour améliorer les infrastructures de transport, essentielles pour une circulation fluide des marchandises.
Ces déclarations surviennent à un moment critique, alors que le président de la République a demandé au ministère du Commerce de fixer les prix dans les quinze jours c’était dans une émission publique avec les citoyens du 27 décembre 2024.
(0) Comments
Leave a Comment Your email address will not be published.