« Près de 1 milliard et 600 millions de dollars n’ont pas été utilisés, alors que le Burundi manque de devises étrangères »

C’est ce qu’a déclaré le ministre des Finances, Alain Ndikumana, lors d’une rencontre tenue la semaine dernière, avec les responsables des projets soutenus par les partenaires techniques et financiers du Burundi.
Parmi ces projets appuyés notamment par le FIDA, la BAD et la Banque mondiale , le taux de décaissement ne dépasse pas 20 % par rapport aux montants alloués.
Concernant la Banque mondiale par exemple, « sur une enveloppe de 1,9 milliard de dollars destinée à 16 projets, seuls environ 22 % ont été utilisés. Cela signifie qu’il reste près de 1,6 milliard de dollars non décaissés. »
Les raisons de ce faible niveau d’exécution, selon Alain Ndikumana, s’expliquent par « la lenteur administrative, le manque de compétences dans la mise en œuvre des activités prévues, ainsi que la pénurie de carburant. »
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