À Rumonge, plusieurs consommateurs expriment des préoccupations concernant l’augmentation des prix des boissons BRARUDI, estimant que les tarifs appliqués ne respectent pas ceux fixés par le gouvernement. Certains propriétaires de bars, quant à eux, justifient cette hausse par les frais élevés qu’ils ont dû acquitter auprès de l’Office Burundais des Recettes (OBR) pour obtenir l’autorisation d’augmenter leurs prix.

Ces licences d’exploitation, qui sont renouvelables chaque année, semblent provoquer un déséquilibre sur le marché local.D’après nos sources, certains propriétaires ont payé jusqu’à deux millions de francs burundais pour obtenir leur licence et ainsi pouvoir vendre les boissons BRARUDI au tarif officiel, auquel s’ajoute un supplément de 500 francs burundais par bouteille. D’autres établissements ont investi jusqu’à quatre millions de francs burundais pour se voir accorder ces licences.

Cette situation suscite des inquiétudes parmi les citoyens, qui soulignent que l’attribution de ces licences semble nuire à la concurrence et restreindre l’accès aux produits pour les consommateurs les plus modestes. Ils demandent ainsi au ministère du Commerce de réévaluer le processus d’attribution de ces autorisations. En l’absence d’une régulation stricte, de nombreux habitants redoutent que cette situation n’entraîne une hausse continue des prix, rendant les boissons BRARUDI inaccessibles pour le « petit citoyen ».