Le professeur François Xavier Mureha, directeur de l’Université du Lac Tanganyika, a exprimé ce 31 décembre 2024 des préoccupations concernant le départ en grand nombre d’enseignants qualifiés à l’Universite du Burundi. Dans sa déclaration, il a souligné que, bien que les universités privées disposent de leurs propres professeurs, elles sollicitent des enseignants de l’Université du Burundi.

Pour le professeur Mureha, il est crucial que les enseignants ne partent pas massivement à d’autres institutions ou à l’étranger. Il a noté que lorsque les enseignants de l’Université du Burundi acceptent des postes à l’étranger ou rejoignent d’autres entreprises, cela entraîne une perte significative de compétences au sein de l’institution. Il a expliqué que le départ de ces enseignants, souvent spécialisés dans des matières clés, crée un vide difficile à combler. La recherche d’un remplaçant ayant des compétences équivalentes peut s’avérer complexe, ce qui impacte directement la qualité de l’enseignement dispensé.

Conséquences sur la qualité de l’enseignement

Selon Mureha, cette situation a des répercussions sur l’expérience académique des étudiants. Il a déclaré que l’enseignement devient moins attrayant et que les étudiants souffrent de l’absence d’enseignants compétents. Des enseignants inexpérimentés peuvent remplacer ceux qui possédaient des connaissances approfondies, ce qui nuit à l’apprentissage et à la motivation des étudiants.

Face à ces défis, le professeur Mureha a fait appel au gouvernement pour qu’il garantisse des ressources adéquates pour les enseignants. Il a insisté sur l’importance de créer un environnement de travail favorable afin de retenir les enseignants expérimentés et qualifiés. « Si nous voulons que nos enfants acquièrent des connaissances solides, il est impératif que nous investissions dans notre corps professoral », a-t-il affirmé.