Les départs massifs des enseignants de l’Université du Burundi auront des conséquences énormes sur la qualité d’enseignement sans oublier d’autres secteurs du pays. Désiré Nisubire président du syndicat des professeurs de l’Université du Burundi demande de dialogues pour trouver une solution durable pouvant stabiliser es enseignants afin qu’ils servent au pays.
Le syndicat des professeurs de l’Université du Burundi (SPUB) explique diverses raisons des départs massifs des enseignants de l’Université du Burundi.

Selon Désiré Nisubire président de ce syndicat ces enseignants quittent le Burundi pour travailler dans des organisations non gouvernementales ou dans d secteurs prives ou même publique parce qu’ils sont bien rémunérés. Désiré Nisubire donne l’exemple d’un docteur enseignant d’Université qui touche moins de 300 dollars. "Qui alors s’empêcher de partir quand il est sollicité surtout des institutions ou il peut toucher entre 3000 et 4000 dollars par mois ? Et cette situation est enfoncée par la crise économique" qui secoue le pays poursuit Désiré Nisubire.

Le président du SPUB indique que les conséquences sont énormes avec ces départs massifs des enseignants. Ici Désiré Nisubire parle de la mauvaise qualité d’enseignements dans la mesure où ces enseignants ne sont pas remplaces sans oublier que les enseignants de l’Université ne sont pas nombreux. Il signale également que d’autres secteurs ne sont pas épargnés tout en signalant l’impact négatif sur le rendement car ces enseignants sont la parfois des consultants.

Désiré Nisubire estime qu’il faut rentabiliser une chose qui est chère et exige des assises pour trouver des solutions durable à ces départs massifs des enseignant tout en rappelant que de pareil situation ait existé au Burundi et se demande pourquoi le pays ne parvient pas à trouver la solution à cette problématique qui dégénère. Le président du syndicat des professeurs de l’Université du Burundi demande à cet effet les instances habilite d’améliorer les conditions de vie des enseignants pour qu’ils puissent rester et servir le pays en donnant l’exemple des pays voisins comme le Rwanda et la Tanzanie qui ont compris la politique de garder des érudits pour un bon avenir du pays.