Dans une récente déclaration au Sénat du Burundi, l’Ombudsman du Burundi, Aimée Laurentine Kanyana, a attiré l’attention sur l’état alarmant des infrastructures dans plusieurs institutions du pays, notamment à l’Université du Burundi. Au cours de ses visites effectuées en 2024, Kanyana a constaté que de nombreux bâtiments, y compris les dortoirs et les salles de cours, sont dans un état dégradé.

Dans son discours, Kanyana a souligné l’importance d’un environnement propice à l’apprentissage pour la formation des futurs leaders et intellectuels du pays. Elle a affirmé : « L’université produit certes de nombreux intellectuels, mais ceux qui connaissent leurs origines risque de penser que ces diplômés ne sont pas représentatifs de l’excellence attendue. Les compétences dont nous avons besoin ne peuvent se développer efficacement que dans un environnement bien entretenu et structuré. »

L’Ombudsman a appelé le gouvernement à agir sans délai pour remédier à cette situation, insistant sur le fait que chaque citoyen et chaque institution doit participer à l’effort de rénovation. Elle a rappelé que même en cas de dons ou d’aides externes, la responsabilité de maintenir et de moderniser les infrastructures revient en dernier ressort à tous les acteurs nationaux.

Ces recommandations ont été formulées alors que Kanyana présentait au Senat du Burundi un rapport détaillé sur ses réalisations en 2024 ce 8 avril 2025.