L’angoisse s’intensifie au sein de l’Université du Burundi suite à un nombre alarmant de départs du personnel. Dans une correspondance adressée au ministre de l’Éducation le 16 décembre 2024, le recteur de l’Université a exprimé sa préoccupation face à cette situation préoccupante qui menace le bon fonctionnement de l’établissement.

Selon les déclarations d’Audace Manirambona, recteur de l’Université du Burundi, 118 membres du personnel ont quitté leurs fonctions en 2024, un chiffre qui souligne une tendance inquiétante. Parmi ces départs, 26 femmes et 91 hommes, dont 41 enseignants et 77 non-enseignants, ont choisi de quitter leur poste. Une perte totale de 231 membres de l’université depuis 2020. En tout cas, cette situation soulève des questions sur les raisons qui poussent ces professionnels à abandonner leurs emplois et sur l’impact que cela pourrait avoir sur l’avenir de l’institution.

Un avenir compromis ?

Le recteur a averti que cette fuite de personnel pourrait perturber gravement les activités académiques de l’université.

Face à cette situation, le recteur a annoncé qu’il soumettra prochainement au ministère de en charge l’Éducation des propositions visant à contrer ce phénomène. Pour certains commentateurs avisés ces idées devraient inclure des mesures pour améliorer les conditions de travail, renforcer l’attractivité des postes et soutenir le bien-être des employés.