La direction communale de l’éducation de Rumonge a été confrontée à la démission de cinq enseignants vacataires depuis le début du deuxième trimestre de l’année scolaire 2024-2025. Cette situation soulève des inquiétudes quant à la qualité de l’éducation et au bien-être des enseignants restants.

Selon les témoignages des enseignants vacataires, ceux qui ont choisi de rester en poste se sentent de plus en plus désemparés. “Continuer à enseigner me donne l’impression de n’avoir nulle part où aller,” a déclaré l’un d’eux. Ce sentiment est exacerbé par les salaires perçus, qui varient entre 60 000 Fbu et 100 000 Fbu par mois. Les enseignants affirment que cette rémunération est largement insuffisante pour couvrir leurs besoins quotidiens, surtout dans un contexte économique difficile.

Les enseignants vacataires, qui ont des contrats avec la commune de Rumonge, signalent également que même ces salaires modestes sont souvent versés en retard, les plongeant dans une spirale d’endettement. “Nous sommes contraints de nous endetter pour subvenir à nos besoins,” a expliqué un enseignant.

Face à cette situation préoccupante, un appel à l’action a été lancé pour une augmentation de salaire, afin de permettre aux enseignants vacataires de travailler dans de meilleures conditions.

En outre, ils réclament le droit de bénéficier des établissements d’épargne et de crédit, ce qui pourrait leur offrir une bouffée d’air financier. “Nous avons besoin de soutien pour pouvoir exercer notre métier dans la dignité,” ont-ils affirmé.