Belgique :Indignation sélective : quand la Belgique réagit aux tirs sur ses diplomates, mais pas aux atrocités en RDC

Choqué par les tirs israéliens sur des diplomates, dont un Belge, le vice-Premier ministre et ministre des Affaires étrangères et de la Coopération au Développement de Belgique, Maxim Prévot, a exigé des explications convaincantes d’Israël.
L’incident s’est produit aujourd’hui le 21 mai 2025 à Jénine, où une vingtaine de diplomates effectuaient une visite officielle pourtant coordonnée avec l’armée israélienne. Heureusement, le diplomate belge est sain et sauf. Leur convoi, composé d’une vingtaine de véhicules, était clairement identifiable.
Silence face aux atrocités en RDC : une question de deux poids, deux mesures ?
La réaction véhémente de la Belgique concernant l’incident à Jénine soulève une interrogation de la part de l’internaute quant au silence perçu de la communauté internationale, et notamment de la Belgique, face aux violences et aux menaces dont sont victimes les Tutsis congolais en République Démocratique du Congo (RDC). L’internaute accuse le gouvernement de la RDC d’être un "spectateur" face aux meurtres, aux incendies et aux actes de cannibalisme, et suggère une possible complicité.
Cette interpellation met en lumière la frustration et le sentiment d’injustice face à ce qui est perçu comme une application inégale des principes diplomatiques et humanitaires. Alors que la Belgique réagit avec fermeté à une agression contre ses diplomates, l’absence de condamnations aussi énergiques ou d’actions concrètes face à des massacres de populations civiles, comme en RDC, peut créer un sentiment de deux poids, deux mesures.
La situation en RDC, particulièrement dans l’Est, est complexe et marquée par des décennies de conflits, impliquant de multiples acteurs armés et des enjeux régionaux. Les violences ciblent diverses communautés et sont souvent liées à des questions foncières, ethniques et de contrôle des ressources.
Il est important de noter que de nombreuses organisations internationales et des pays, y compris la Belgique, ont exprimé leurs préoccupations concernant la situation humanitaire et sécuritaire en RDC et ont apporté un soutien, notamment humanitaire. Cependant, l’ampleur et la nature des atrocités dénoncées par l’internaute appellent à une réflexion sur l’efficacité de ces actions et la nécessité d’une pression internationale plus forte et plus cohérente pour protéger les populations civiles et mettre fin à l’impunité.
(0) Comments
Leave a Comment Your email address will not be published.