Depuis un mois, le marché de Rumonge fait face à une montée non contrôlée des prix des denrées alimentaires. Les gens se demandent pourquoi l’administration ne réagit pas face à cette flambée. Les commerçants se justifient en disant que s’ils ne le font pas le risque est grand de travailler à perte car beaucoup de services sont devenus chers suite au manque de carburant.

Les consommateurs rencontrés sur le marché de Rumonge disent que les prix montent des denrées alimentaires montent n’importe comment et n’importe quand. Depuis le mois de juillet dernier, Le riz produit au Burundi dont le kilo coûtait 3400 francs, coûte actuellement 3900. Le kilo de riz en provenance de la Tanzanie est passé de 3800 à 4200 francs. Un kilo de haricot simple qui était à 2400 s’achète aujourd’hui 3000 francs burundais. Un kilo de grains de maïs passe de 1500 à 2000 francs. Un litre d’huile de palme coûte actuellement 8000 francs, alors qu’avant le mois de juillet il était à 6000 francs. La farine de manioc n’est pas épargnée. Actuellement un kilo coûte 2300 alors qu’avant il était à 2000 francs.

Des commerçants contactés indiquent que la hausse des prix est l’une des conséquences du manque de carburant car lle transport de ces denrées est devenu trop cher. D’où le non respect dex prix officiels. « Nous ne pouvons pas respecter les prix fixés par les autorités car nous risquerions de travailler à perte. Le transport de ces denrées est devenu trop cher. Nous pouvons même passer toute une semaine à la recherche de carburant, et si on a la chance d’en avoir nous l’achetons à un prix très cher. Et c’est pour cela que nous ne respectons pas les prix officiels » indique un commerçant.