DROITS DE L’HOMME : L’ONLCT CHOQUE PAR LE REFOULEMENT DE 40 ENFANTS PAR LA POLICE TANZANIENNE.

Dans un communiqué de ce mercredi, l’Observatoire National pour la Lutte contre la Criminalité Transnationale (ONLCT) : Où est ton frère ?, est très inquiet devant le refoulement de 40 enfants burundais par la police tanzanienne. Cela s’est passé ce mardi 17 septembre 2024 et ces enfants ont été accueillis au Poste frontalier de MUGINA, en Province Makamba.

Selon Maitre Prime Mbarubukeye, Président et Représentant légal de cette ONG locale, ces 40 enfants burundais sont victime d’un trafic humain pratiqué par un groupe de gens, qui leur disaient qu’ils allaient être embauchés en Tanzanie. Ce groupe de Burundais travaille avec un employeur tanzanien avec l’intention de les faire travailler et les fouler par après sans rémunération. Ces enfants sont originaires des provinces de Gitega, Rutana, Ngozi et Karusi. Cet activiste de la société civile, déplore le fait que ces enfants abandonnent l’école avec un espoir d’améliorer leurs conditions de vie mais que malheureusement ils sont déçus, ce qui peut boquer leur avenir.

Dans ce communiqué, le président de l’ONLCT où est ton frère salue toutes les initiatives déjà prises par le Ministère ayant l’Intérieur, la Sécurité publique et le Développement communautaire dans ses attributions pour renforcer la vigilance et la sécurité sur la frontière burundo-tanzanienne afin notamment de barrer la route aux trafiquants d’enfants.

Signalons que le mouvement de jeunes burundais qui se rendent en Tanzanie s’est accentué depuis le début de ce mois de septembre 2024. En effet, deux enfants mineurs de nationalité burundaise ont été arrêtés au même poste frontalier de Mugina en commune Mabanda de la province Makamba lorsqu’ils tentaient de traverser la frontière en allant vers Tanzanienne. Ces jeunes provenaient de la localité de Magara de la province Rumonge. A ceux-là s’ajoutent 11 autres Burundais qui ont été emprisonnés en Tanzanie le 9 septembre 2024 alors qu’ils venaient d’être condamnés à une prison de 6 mois et une amande de 500 shillings tanzaniens.