Depuis le début de cette année, il se remarque à Rumonge un commerce d’êtres humains transportés en Tanzanie. Ce commerce concerne les jeunes filles, dont la plupart sont des élèves mineures. Arrivées en Tanzanie, elles sont maltraitées et certaines préfèrent retourner au Burundi. Les parents et les défenseurs des droits de l’homme crient au secours.

Des sources administratives à Rumonge, indiquent que le nombre répertorié depuis le début de cette année 2024 est de 5 filles. Elles ont été clandestinement vendues en Tanzanie par des gens non encore identifiés. Toutes ces filles étudiaient à l’Ecole Fondamentale Nyakaguma zone Kigwena commune et province Rumonge.

Le problème qu’il y a, c’est que ces filles sont maltraitées quand elles arrivent en Tanzanie. L’exemple est d’une fille Chanella Uwiteka qui est retournée au Burundi pour avoir été maltraitée pendant quatre mois. Au mois d’avril dernier, elle a été retrouvée dans la rue en zone Kigwena présentant des blessures au niveau de la tête, du derrière et des pieds. Elle a été transportée à l’hôpital pour bénéficier des soins de santé.

Les mêmes sources font savoir qu’une personne suspectée d’être derrière le commerce de jeunes filles a été arrêtée par la police en vue de faire des enquêtes. Sabine Iradukunda, est arrêtée pour la deuxième fois accusée de la même faute. Les parents d’élèves déplorent la négligence dans le traitement des dossiers, car celui de Sabine Iradukunda traine encore à la police judiciaire de Rumonge.

Les défenseurs des droits des enfants pensent qu’il existe un système organisé de trafiquants. Ils demandent aux administratifs, à la police et à la justice de travailler en synergie pour arrêter ce commerce honteux d’êtres humains.