Emprisonnée depuis deux ans, Floriane Irangabiye, journaliste à la radio Igicaniro a été libérée depuis ce vendredi 16 août 2024, alors qu’elle avait été condamnée à 10 ans de prison. Cette grâce a été saluée par pas mal de gens et d’organisations qui ne cessaient de plaider pour sa libération étant donné qu’elle avait été injustement emprisonnée .

C’est le décret présidentiel no100/144 du 14 août 2024 qui remit la liberté à la journaliste Floriane Iranangabiye. Au sortir de la prison le soir de ce vendredi 16 août 2024, Floriane Irangabiye manifestait une immense joie. Dans un entretien avec la BBC, elle s’est exprimée ainsi : « J’ai accueilli avec joie la décision de me libérer. Je viens d’être libérée avec un grand respect. Je remercie le Président de la République son excellence Evariste Ndayishimiye qui a pensé à moi pour me pardonner comme un père de la nation. Je lui souhaite la paix et la dignité. Je lui souhaite tout ce que Dieu peut lui donner pour que ce pays soit prospère »

Floriane Irangabiye n’a pas oublié de remercier le monde des médias et toutes les organisations qui ont plaidé pour sa cause. « Ensuite, j’ai un grand plaisir de dire merci à toutes les personnes qui ont plaidé pour moi. Ils ont tout fait pour que ce jour arrive. Je vais revoir mes enfants, je vais revoir ma famille. Vraiment je n’ai pas de mots pour exprimer ma joie » s’est exprimée Floriane Irangabiye qui avait été condamnée le 2 janvier 2023 à une peine de 10 ans de prison et à payer une amende de 500 dollars pour atteinte à l’intégrité du territoire.

C’est aussi une grande joie dans le monde des médias et celui des défenseurs des droits de l’homme qui n’avaient cessé de crier, jugeant qu’elle était injustement emprisonnée. Tel est le cas de Reporters Sans Frontières qui demande aussi la libération de Sandra Muhoza, une autre journaliste burundaise du média la Nova Burundi emprisonnée en avril de cette année pour atteinte à la sûreté nationale.