Au Burundi, il est strictement interdit aux demandeurs de carburant de parquer leurs véhicules dans les stations en attendant le carburant. La mesure a été prise par la police pour des mesures de sécurité. Plus d’un se demandent comment on aura le carburant sans se présenter à la station. Le gouvernement est appelé à résoudre les problèmes de manque de carburant et de devises pour assurer la sécurité morale et physique des citoyens.

Initiative de l’organisation des journalistes pigistes au Burundi, un projet financé par A_B Pax Foundation Canada

L’annonce de mesures prises par la police a été faite ce jeudi 30 mai 2024 par le Colonel de Police Désiré Nduwimana, le porte-parole. « Pour bien sauvegarder la sécurité des personnes et des biens, il est arrêté les mesures suivantes : Il est strictement interdit de stationner dans les stations au niveau national et dans toutes les villes du pays. La mesure concerne aussi les motos, sans oublier tous les engins de circulation routière » a fait savoir le colonel de police Désiré Nduwimana.

La deuxième mesure concerne les gens qui ne prennent pas de précautions pour éviter les pannes bêtes. « Deuxièmement, nous rappelons à la population ainsi qu’à tous ceux qui conduisent des véhicules, qu’il est strictement interdit de conduire un véhicule ou un autre engin sans se rassurer que le carburant est suffisant pour arriver à destination. Une panne bête bloque la circulation. Nous voulons que la circulation dans les routes ne soit pas perturbée » a continué le porte-parole.

Cette autorité policière n’a pas manqué de prévenir toute personne qui passera outre les deux mesures qu’il sera punie conformément à la loi. Selon elle, la police nationale du Burundi dispose des moyens suffisants pour assurer la sécurité et punir toute personne qui ne respecte pas les mesures.

Arrêter des mesures au lieu de résoudre les problèmes de carburant et de manque de devises !

Selon l’Observatoire de Lutte contre la Corruption et les Malversations Economiques OLUCOME, la solution n’est dans ces mesures. « Il faut apporter des solutions au manque de carburant et de devises pour résoudre les différents problèmes qui hantent la nation burundaise » explique Jean Nduwimana porte-parole de l’OLUCOME aux micros de la radio Peace fm.