BURUNDI : PAUVRETE AU COMBLE, GOUVERNEMENT ABSENT
La situation de pauvreté au Burundi devient inquiétante. Elle touche tous les domaines de la vie sociale du citoyen. Les prix de tous les produits de première nécessité ont grimpé. Le charbon de cuisine devient un casse-tête, le manque de carburant rend le transport trop cher. Incapable d’apporter des solutions à ces problèmes, les autorités se moquent de la population en disant que tout va bien, et se montrent intolérantes à toute personne qui dénonce ces difficultés.
Les exemples qu’on peut citer parmi ces produits qui sont devenus chers à cause de leur rareté, c’est le charbon de cuisine devenu trop cher dans ces derniers jours. Les chauffeurs, surtout ceux qui approvisionnent la ville de Bujumbura disent qu’ils ont du mal à avoir de carburant pour aller le chercher dans les provinces à l’intérieur du pays.
En plus, les chauffeurs qui transportent cette denrée, ne sont pas autorisés de dépasser 25 sacs alors qu’avant ils transportaient 125 sacs par tour. Conséquence, le prix d’un sac de charbon coûte entre 80 000 francs et 100 000 francs burundais.
Ce manque de carburant s’ajoute à la carence d’autres produits dont le sucre, les boissons produites par la brasserie nationale BRARUDI, l’électricité, l’eau potable dans plusieurs localités du pays, ainsi que le manque de devises qui s’avère être la base ou la cause principale des autres difficultés dont souffre l’économie nationale, car sans devises, pas de matières premières pour fabriquer les produits dont le pays a besoin.
Des politiques appellent au changement
Keffa Nibizi, le Président du parti CODEBU, lance un appel au peuple burundais, d’être conscient pour un changement au niveau de la direction du pays. Il accuse le pouvoir en place d’avoir plongé le Burundi dans une misère sans non à cause de la mauvaise gouvernance. « Nous sommes conscients que beaucoup de Burundais ont besoin du changement parce que le Burundi plonge dans une pauvreté sans nom, une pauvreté causée par le fait que les dirigeants de ce pays ont désisté aux partenaires étrangers qui finançaient notre pays » ! s’indigne Kaffa Nibizi qui regrette des cas de malversations qui s’observent dans le pays et l’absence de projets pour renforcer l’économie du pays.
« C’est pour cette raison que nous encourageons les Burundais de se lever en un seul homme et commencer à réfléchir sur les stratégies à mettre en place pour dissuader toute tentative de fraude électorale. Aussi, les Burundais devraient soutenir activement les programmes politiques qui pourraient relever le pays du gouffre économique dans lequel il est tombé » indique le Patron du parti CODEBU.
(0) Comments
Leave a Comment Your email address will not be published.