BURUNDI : REINSTAURER LA PEINE DE MORT POUR RESOUDRE LE PROBLEME DE MANQUE DE CARBURANT !

Le Président de l’Assemblée Nationale accuse certains parlementaires de faire le trafic de carburant, une des causes de pénurie de ce produit indispensable pour la vie d’un pays. Il l’a dit jeudi 13 juin de cette année 2024 devant le parlement. Daniel Gélase Ndabirabe propose la réinstauration de la peine de mort pour décourager les trafiquants du carburant, ce qui sera une solution du problème de manque de carburant, un des défis majeurs auxquels fait face actuellement le Burundi.

Daniel Gélase Ndabirabe, préside le parlement burundais. Il dit que certains parlementaires vendent du carburant dans les pays voisins d’où la pénurie de ce produit de première nécessité. Il demande l’application de la peine de mort pour résoudre le problème. « Si on vous demandait de dénoncer ceux que vous avez vus posséder de l’argent et les pointer du doigt. Et puis solliciter leurs arrestations, est-ce que vous pouvez le faire ? Où va le carburant ? Il faut que le gouvernement restaure la peine de mort afin de tuer celui qui est attrapé en train de frauder le carburant parce que ça crée des problèmes à la population. Qu’on le tue ! Peut-être que la situation peut changer » a-t-il sollicité.

A la même occasion, le Président de l’Assemblée Nationale a déploré le fait qu’il y a des députés qui cachent le carburant dans leurs maisons et que par après c’est eux qui font des tapages plus que les autres en disant que le carburant est devenu rare. Ceux qui le font, Daniel Gélase Ndabirabe les a comparés aux Blancs « ennemis du pays ». «  Ceux qui le font sont des ennemis du pays. Ils sont comme les Blancs qui ont des sanctions contre le Burundi et qui reviennent dire que les pays africains ne pourront jamais se développer » s’est exprimé le chef du parlement burundais